OPERATION TABASKI: DE JEUNES ENTREPRENEURS TIRENT LEUR ÉPINGLE DU JEU

OPERATION TABASKI: DE JEUNES ENTREPRENEURS TIRENT LEUR ÉPINGLE DU JEU
Partager

Chaque année, à quelques jours de la Tabaski, des tentes sillonnent les ronds-points, les ruelles spacieuses et les terrains de la capitale sénégalaise.  L’opération Tabaski oblige, beaucoup de jeunes entreprennent dans ce secteur à l’approche de la célébration de cette fête qui commémore le sacrifice du prophète Ibrahima. Essentiellement constitués d’éleveurs et de businessman, les opérateurs de Tabaski font partie des acteurs économiques. En cette veille de de Tabaski, ils créent des emplois en temps partiel.
Trouvé au terrain Hamo 5, Khadim Mar nous explique qu’il emploie plusieurs jeunes en fonction des besoins de l’opération.  » Certains nettoient les moutons, d’autres sont payés pour apporter de l’eau aux moutons » nous confie t-il.


Engagé dans l’opération depuis plus de 7 ans, il se positionne en vrai chef d’entreprise qui fait écouler ses produits à l’approche de la Tabaski. » J’achète des agneaux juste après la Tabaski, pour préparer la prochaine Tabaski. L’affaire est simple. Quand on achète des agneaux, on investit en ration pour pouvoir les vendre à un prix acceptable  » soutient Khadim Mar.
Un prix acceptable signifie pour cet opérateur de Tabaski, l’accumulation des frais effectués durant la phase de croissance du mouton. Ce qui pourrait coûter cher au client. Sur fonds propres, il investit chaque année dans ce qu’il considère comme un vrai business.
Contrairement à Khadim Mar, Moussa Sow,lui n’entreprend pas pour tirer profit à l’approche de la Tabaski seulement. Depuis sa tendre enfance, l’élevage a été une passion pour lui. Agé de 42 ans, Moussa Sow fait partie d’une famille Peulh. L’élevage étant ancrée dans sa culture, Moussa l’a très tôt détecté comme un secteur dans lequel il fallait entreprendre. C’est la raison pour laquelle, en temps normal, Moussa pratique l’élevage. Il y met l’accent à l’approche de la Tabaski pour se faire plus de recettes.
Côté financier, il affirme être son premier investisseur  » je travaille avec mes propres moyens sans prêt bancaire ni l’aide de personne car je faisais du commerce avant ». En effet, Moussa ne participe pas seulement aux opérations tabaski, avec ces 15 ans d’expérience, il cumule l’élevage à la vente de l’aliment de bétail.

 » En parallèle, je vends de l’aliment de bétail dans la mesure où l’élevage ne peut pas se passer de l’aliment de bétail donc je fais une pierre deux coups. j’envisage de faire de l’élevage pour toute l’année en augmentant la productivité » a t-il souligné.
L’ambition de Moussa tout comme Khadim, est de pouvoir vendre des moutons à l’occasion de toutes les fêtes religieuses et autres  évènements en investissant  dans l’élevage de bovins.
Un créneau porteur qui pourrait leur favoriser une meilleure assise dans ce secteur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *