SALAMBA DIENE, LADY BOSS DE BIOSENE
« C’est le début de l’aventure », aime-t-elle dire. Diplômée de l’université de la Sorbonne, en France, Salamba Diène, une jeune entrepreneure sénégalaise fait parler des exploits de son entreprise, Biosene née d’une initiative familiale en 2017.
Le Bissap, le mil, le fonio, le bouye, poudre de la feuille de Baobab n’ont pas de secret pour elle. Grâce à l’engagement et l’appui constant de sa maman et de ses sœurs, Salamba a pu conquérir le marché européen, canadien, japonais, américain etc… Au fil des années et très vite, grâce à la participation aux foires et salons, Biosene a su tracer sa voie dans la transformation et la commercialisation des produits alimentaires et cosmétiques, au Sénégal dans la sous-région et à l’étranger. L’entreprise familiale est partie d’une petite unité à la Sodida avec 600 kilogrammes de produits finis par jour pour arriver à quatre tonnes par jour avec le bijou industriel construit dans la petite forêt de « Mbeuteu » à Bambilor. L’usine comprend une chaîne automatisée pour la transformation des céréales. Plus 177 emplois directs ont été créés grâce à cette usine et 4000 producteurs du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire travaillent avec Biosene.
Au-delà, de la clientèle du Sénégal et de la diaspora africaine, Biosene cible la communauté internationale. Le combat de Salamba, aujourd’hui, c’est de faire connaître la cuisine africaine à travers nos céréales locales. Spécialisée dans la production et la transformation des produits agroalimentaires, l’entreprise Biosense fait partie des PME qui tirent les bases de leurs produits de la cueillette et de la récolte locales.
L’entreprise Biosene Suarl s’approvisionne de matières premières des femmes productrices du Sénégal et de producteurs situés en Afrique de L’ouest. L’entreprise doit ses exportations au niveau international à la Directrice, Salamba Diène.
De teint noir , courte taille, très joviale et débordante d’énergie, la patronne de Biosene a un mind set d’acier. Elle est décrite par ses proches comme une battante qui n’a pas peur de prendre des risques. L’enfant Léboue de Yoff, qui porte le prénom de sa grand-mère semble également avoir une grande capacité d’adaptation aussi bien en milieu professionnel qu’ailleurs comme l’atteste sa volonté d’implanter la nouvelle usine de Biosene au cœur de Bambilor, situé à une trentaine de kilomètres de la capitale sénégalaise.
Aujourd’hui, elle multiplie la capacité de production avec l’ouverture de Biosene à Bambilor. Cette nouvelle usine est le fruit d’une parfaite collaboration avec l’USAID et West Africa Trade et Investment Hub ( Trade Hub). La vision de l’entreprise est calibrée sur le développement durable du secteur agricole du Sénégal.
La reconnaissance de son leadership lui a valu des distinctions comme le Prix All Africa Women Agenda en 2018 et récemment en 2023, elle faisait partie des nominés au African Women Innovation