Entrepreneuriat : La première Dame célèbre les Femmes, Piliers de la Souveraineté Alimentaire


La Première Dame, Marie Khone Faye, a présidé la première édition du Salon culinaire DER/FJ – UNAFRES au Musée des Civilisations Noires. Cet événement a mis en lumière le rôle essentiel des femmes transformatrices et restauratrices des 14 régions du Sénégal, actrices clés de la souveraineté alimentaire.
Dans son discours, Marie Khone Faye a salué le « génie entrepreneurial de nos femmes », souvent dans l’ombre mais vital pour nourrir les villes et dynamiser l’économie. Elle a souligné que ce salon est une « déclaration d’intention » pour lier souveraineté alimentaire, valorisation des produits locaux et autonomisation économique des femmes.Le thème, « Souveraineté alimentaire et valorisation des produits locaux : un levier d’autonomisation économique des femmes », a été l’occasion d’appeler à des actions concrètes : « Il ne suffit pas de célébrer. Il faut agir : pour garantir un meilleur accès au foncier, structurer des circuits courts, former, innover, certifier… et faire des produits locaux une priorité nationale.

« Dr. Aïssatou Mbodji, Déléguée générale de la DER/FJ, a mis en avant le rôle de sa structure dans l’émergence d’un écosystème inclusif autour de l’entrepreneuriat féminin, saluant la capacité des femmes à transformer l’économie locale avec peu de moyens. La DER/FJ a été félicitée par la Première Dame comme « un acteur clé de la transformation économique ».Un moment fort du salon a été la remise des Prix de l’Innovation Culinaire, valorisant la gastronomie sénégalaise. Thiès a remporté le premier prix, suivi par Matam (deuxième) et Ziguinchor (troisième), illustrant la richesse des terroirs culinaires sénégalais.

Plus de 300 femmes entrepreneures ont participé, partageant leurs produits, recettes et parcours inspirants. La Première Dame leur a exprimé sa gratitude : « À vous toutes, femmes de goût et d’engagement, je dis merci. »Elle a conclu en formulant le vœu que cette première édition marque le début d’une tradition durable « au service de nos femmes, de notre souveraineté alimentaire et de notre dignité collective. »